AMAZONáRIO

Aquarium fluvial avec traitement par phytorestauration

mission Traitement de l’eau des bassins de l'aquarium fluvial d’Amazonário par phytoremédiation selon le principe des piscines naturelles.
maitre d'ouvrage Secrétaire d‘Etat de l’environnement Meio Ambiente (SEMA)
maitre d'oeuvre Phytorestore
collaboration
localisation Belém, Brésil
surface 1200 ha
calendrier Terminé

Le projet Amazonário

Le projet Amazonário – Centro de Pesquisa Ictiofauna da Amazônia Paraense (Centre de recherche ichtyofaune de Amazonia Paraense) est né de la volonté de créer le plus grand aquarium fluvial du Brésil. Au sein du Parc Utinga entre les villes de Belém et Ananindeua, dans l’état du Pará, sa superficie est de 1200ha.

Le parc est considéré comme la plus grande zone de conservation naturelle avec la protection générale de la Région Métropolitaine de Belém, administré par le Secrétaire d‘Etat de l’environnement Meio Ambiente(SEMA).

L'intégration de solutions Jardins Filtrants permet de traiter l’eau des bassins selon le principe des piscines naturelles. Cette solution écologique s’imposait puisqu’il s’agit de mettre en scène la diversité de l’ichtyofaune de l’Amazonie avec ses piranhas, ses anacondas, ses candirus, ses poissons préhistoriques…

Dans ce projet la démarche éco-paysagée est totale car les solutions techniques écologiques se fondent complétement dans les formes paysagères créées. Les filtres de traitement de l’eau constituent des îles que les visiteurs pourront percevoir comme des événements paysagés et non comme des ouvrages techniques. L’ensemble du parc fonctionne en circuit fermé et toutes les eaux usées des bassins sont traitées dans le parc ce qui évitera le prélèvement d’eau à l’extérieur du parc Amazonário.

Renforcer l'intégration paysagère

Un rideau d’eau sur une façade du bâtiment est également prévu pour renforcer l’intégration entre le paysage, l’architecture et l’idée de développement durable.

Cet aquarium géant sera le seul endroit à avoir des espèces de poissons typiques des fleuves amazoniens qui permettront d’effectuer des recherches sur leurs habitats écologiques et ainsi acquérir des informations scientifiques sur les moyens de les restaurer dans les zones naturelles sauvages de l’Amazone.