Site de Saint-Quentin en Yvelines
Dans le cadre d’un programme global de rénovation de son siège emblématique, le groupe Bouygues a décidé d’accroître toutes les performances environnementales du bâtiment. Les objectifs étaient une division par 10 des consommations d’énergie et de 60% des consommations d’eau.
Phytorestore a assuré l’assainissement des eaux usées des 3500 employés par la création de 2 270 m2 de Jardins FiltrantsⓇ. Toutes les eaux pluviales sont aussi collectées et traitées par des filtres organiques plantés de cannes européennes. Ces eaux traitées sont réutilisées dans les chasses d’eau et par les tours de climatisation.
Le défi de ces aménagements d’éco-paysages est de pouvoir se fondre dans un espace esthétique très structuré. Le parti pris paysager est de se glisser dans la lisière boisée du site.
Les filtres plantés, se situant en parallèle des bâtiments, conservent une forme géométrique, et les bassins plantés et divers filtres d’eau pluviale prennent place dans des clairières réaménagées, avec des formes plus souples. L’ensemble des arbres ont été conservés, parfois déplacer pour élargir les clairières déjà existantes.
Tous les matériaux du site en remblais/ déblais ont également été réutilisés, ainsi que plusieurs rochers.
Le projet a été conçu avec une vision globale du site, car d’autres aménagements ont été incorporés à cette démarche : ferme solaire, parcours de la biodiversité, etc.
La gestion des eaux pluviales et usées sur le projet répond spécifiquement à deux objectifs :
Le traitement des eaux usées par Jardins Filtrants® permettra de garantir une qualité d’eau de niveau conforme à la réglementation destinée à l’arrosage des espaces verts du site de Challenger. Le traitement des eaux pluviales permettra leur réutilisation dans les toilettes des bâtiments de Bouygues Challenger. Pour traiter et permettre à Challenger de réutiliser les eaux usées et pluviales, les Jardins Filtrants® sont répartis sur une surface de 2 270m2 de traitement.
Les eaux sont récupérées et sont filtrées, épurées par des plantes aquatiques servant aussi à épurer différentes pollutions de l’atmosphère ou des sols traversés. Aucune eau pluviale ou usée n’est perdue, tout est valorisé pour l’arrosage de ces même plantes aquatiques en condition extrême.
Ce projet montre que l’échelle d’un îlot urbain permet d’atteindre « zéro rejet » pour les eaux usées et les pluies décennales.
